22/01/2008

Sommaire :

Introduction :

Depuis la nuit des temps, l'homme a toujours cherché à représenter le monde dans sa réalité, en témoignent les peintures préhistoriques comme dans la grotte de Lascaux.
Le 15 Juin 1839, en rendant publique l'invention de la photographie, un groupe de députés a permis à l'Humanité de faire un saut vers le progrès. En effet, la photographie est à la base de toutes les technologies visuelles créées depuis : l'invention du numérique, des logiciels de retouche, des appareils photographiques compacts, des photographies-couleur... Malgré le désir premier de représenter la réalité, petit à petit la photographie a commencé à se diversifier. La photographie qui n'était qu'alors que représentative commenca à se propager dans des divers domaines publiques tels que le journalisme, la preuve photographique dans la justice... La photographie commenca à prendre un sens et à avoir d'autres fonctions que celle de représentation. Elle devint petit à petit un moyen de diffusion d'opinion personnelle pour les photographes et de "preuve" pour le pubic : la photographie prend un aspect argumentatif. Aujourd'hui, la photographie est omniprésente : publicité, journaux, internet... elle est partout. Mais peut-on toujours nous fier entièrement à la photographie ? Est-elle toujours un bon procédé argumentatif ? C'est ce que nous essayerons de savoir au travers de notre travail, en analysant les différents types de photographie qui existent de nos jours, en étudiant les fonctions de la photographie et enfin en s'intéressant à l'efficacité de la photographie argumentative actuellement.

I - Les types de photographie : Introduction

Certaines catégories de photos sont plus efficaces au niveau de l'argumentation que d’autres. Les photos dans le cadre du photojournalisme, les photos sportives, les portraits photographiques, les photos culinaires ou encore les photos scientifiques, font partie de ces catégories.

I - a) Le photojournalisme :

Le photojournalisme concerne les photos que l’on trouve dans la presse. Elles rapportent des faits du quotidien et de l’actualité. Le but premier des photojournalistes est à ce moment là de convaincre l’opinion publique.
Les photos ont pour but de prouver ce que raconte l’article. Elles servent alors de preuve. Avant de lire un article le lecteur aperçoit la photo et c’est ensuite qu’il lit ou non l’article. Elle incite donc le lecteur à lire l’article.

La photo permet de préciser ou de confirmer les écrits du journaliste. Dans un journal, la photo est essentielle car de nos jours les gens ont besoin de preuve et c’est ce que la photo cherche à apporter. Il est facile de contester un texte mais plus difficile de contester une image.
Le rôle d’un journaliste est d’informer. Il doit donc être crédible. Et la photo lui apporte cette crédibilité.

A notre époque, les gens sont de moins en moins crédules, de ce fait le journaliste doit redoubler d’effort pour le convaincre et la photo l’aide à réaliser son objectif surtout pour des faits qui sortent de l’ordinaire et difficiles à croire.
Au début de son insertion dans la presse, l’image est restée longtemps en décalage par rapport à l’évènement qu’elle relatait. Le délai entre la prise de vue et sa publication était très important. Ce décalage provoque un manque de crédibilité ou de persuasion de la part du journaliste. De nos jours, l’évolution des techniques permet de remédier à ce souci.

La crédibilité du reporter ou du journaliste est renforcée par son image. En effet, le public les considère comme des héros qui se rendent d’eux même sur le terrain pour ramener des clichés sur l’actualité, dans le monde entier.


Il existe une variante du journaliste, ce sont les paparazzis. Leur but est de traquer les stars. Ces photos sont également un bon exemple de preuve. Ces paparazzis prouvent constamment des histoires d’amour ou que telle star s’est rendu dans tel endroit. Cependant, leurs photos sont parfois jugées comme truquées, trafiquées et le public a parfois du mal à les croire car leur photo peuvent être amplifiées et exagérées.

I - b) La photographie sportive :

Les photos de sport servent à prouver des performances dures à réaliser (un but, un saut,..). Elles permettent aussi un arrêt sur image pour que ces dernières soient décortiquées et argumentées car dans ce domaine et dans le feu de l’action il est quasiment impossible de repérer tous les petits détails ou l’importance de l’exploit.

I - c) Le portrait :

L’ancêtre du portrait photographique était le portrait pictural. Le problème de ce dernier est le manque de précision. Beaucoup ont suspecté les peintres d’embellir leur modèle ce qui est très tentant et presque obligatoire par souci d’esthétique.
Avec le portrait photographique, le portrait de la personne photographiée est fiable et beaucoup plus ressemblant que son ancêtre. La tricherie n’est plus tolérée.
A travers ses portraits, le photographe Nadar élabora des pauses très étudiées de façon à révéler l’aspect moral ou la condition sociale de ses modèles malgré le manque de moyens techniques de l’époque. Lorsque Nadar est évoqué, on pense tout d’abord à son portrait de Victor Hugo dans la position de penseur qui est restée célèbre. Cette représentation l’écrivain accoudé à des livres, reflète sa condition d’homme de lettres.

I - d) La photographie culinaire :

La photo culinaire est un exemple de nature morte. On la retrouve dans les livres de cuisine ou dans des magazines féminins pour illustrer une recette ou même dans des publicités. Ces photos consistent à allécher ou faire saliver par l’image. Les aliments présentés doivent être mis en valeur avec de belles nappes qui se marient à merveille avec les couleurs de la porcelaine. Tout est savamment étudié et aucun détail n’est oublié. Les vues aussi sont prises en compte, le photographe tâche de ne jamais photographier l’assiette du dessus car c’est moins beau. Ils jouent également avec le gros plan, ils évitent une photo de plats entiers et préfèrent cibler une portion.

L’appétit touche tous les français et la plupart sont friands des bons petits plats, c’est une action vitale mais certains l’apprécient plus que d’autres. De plus, La France est très réputée dans le monde de la gastronomie grâce à son terroir. Elle possède de très bons vins, de très belles tables et d’autres qualités que des pays lui envient. Les françaises et français aiment aussi cuisiner pour leur famille et amis, et c’est à ce moment là que les photos culinaires rentrent en scène accompagnées bien sûr des recettes.

I - e) La photographie scientifique :

Prises par des scientifiques, les photographies sont ensuite utilisées en astronomie, en médecine ou encore en physique. Ces photos sont très techniques et visent des prises de vue au millimètre ou au millier de kilomètres près. C’est pourquoi seul un scientifique averti peut les photographier. Ils n’ont pas le droit à l’erreur, ces photos doivent être d’une précision implacable et leur qualité se doit optimale.
L’invention de la chronophotographie en 1882 par le physiologiste Etiennes-Jules Marey a révolutionné la photo scientifique.

La chronophotographie consiste à enregistrer une série d'images successives sur un même support à partir d'un seul point de vue.

La photo scientifique est à la fois une preuve et une source d’information. Les scientifiques peuvent ainsi les étudier et avoir sous les yeux molécules et planètes. Grâce à elle, entre autres, la science évolue un peu plus chaque jour.

I - Les types de photographie : Conclusion

Nous nous contenterons de mentionner ces deux types de photographies argumentatives : la photographie publicitaire et la photographie juridique.
Il y a donc différents types de photographies, qui présentent pour la plupart un but argumentatif.
Reste à savoir quel est ce but recherché, et par quels moyens est-il obtenu.

II - Les fonctions de la photographie : Introduction

Prendre une photo est devenu une habitude chez les populations des pays développés. L’appareil photo est un objet qui devient, avec la révolution du numérique, aussi important que la télévision, dans un foyer. C’est un objet indispensable lors des grands moments d’une vie.
Prendre une photographie est facile. Et pour les photographes amateurs, l’envie de faire un bon cadrage et une photo nette sont remplacés par l’envie de produire une image que l’on trouve belle, qui nous rappellera un souvenir, une anecdote, quand nous la regarderons.
Mais pourquoi prend-on des photos ?
L’image est omniprésente dans notre société. On la trouve dans les journaux sous forme d’illustration d’articles ou de publicités, à la télévision, dans la rue sur les panneaux publicitaires, sur la couverture des livres et les pochettes de CD et DVD, et bien sûr dans les musées. C’est un moyen universel et international de communication.
La photographie représente une part importante des images qui circulent dans le monde. Elle a eu un impact sur la société au cours de l’histoire et sur la société actuelle. On peut citer en exemple cette photo de Neil Armstrong posant le premier pas humain sur la lune. Le 20 Juillet 1969, 500 millions de téléspectateurs suivirent en direct les images de cette prouesse technologique.


Cette photo a servi de preuve. Sans celle-ci, personne n’aurait pu croire qu’un tel exploit avait été accompli. Ses conséquences sur la société sont importantes : Elle a renforcé le prestige des Etats-Unis, déjà à l’époque première puissance économique mondiale. Elle a démontré que le pays était supérieur aux autres au niveau technologique. La mentalité des hommes a changé. Un sentiment de toute puissance est apparu. Les auteurs de science-fiction se sont multipliés, et le mythe des extra-terrestres s'est concrétisé. Le monde a vraiment commencé à s’intéresser à ce qu’il y avait autour de lui. Ce n’était plus réservé aux scientifiques

La photographie est en général facile à comprendre, d’autant plus qu’elle est très accessible. Non seulement on la voit partout : par exemple, les produits issus de l’industrie agroalimentaire ont tous une photo représentative ; mais il n’y a pas besoin d’être alphabète pour la comprendre, elle est immédiate.
Nous verrons d’ailleurs par la suite que cela peut s’avérer dangereux : Elle ne laisse pas le temps à la réflexion et au raisonnement comme une conversation ou la lecture d’un texte.

A quoi cela sert-il de prendre des photographies ?

Une photo peut servir à passer un message objectif, changer les opinions ou faire passer une émotion. Les photos que nous rencontrons peuvent allier plusieurs de ces fonctions. Nous étudierons dans chacun de ces chapitres comment on reconnaît la fonction d’une photographie et quels moyens les photographes utilisent pour ces différentes fonctions.

II - a) Passer un message objectif :

« La crise des missiles » en 1962, cliché représentant le plus beau succès de la CIA en matière de renseignement photographique : En effet, nous y apercevons les missiles installés à Cuba qui présentaient une menace pour les Etats-Unis.

Il est évident que la plupart des photographies veulent passer un message, qu’il soit objectif ou subjectif.
Qu’est-ce qu’un message objectif ?
Si on cherche le mot « objectif » dans le dictionnaire, en voici la définition :

1. Se dit de quelque chose dont la réalité s’impose à l’esprit, à la perception, indépendamment de toute interprétation.
2. Se dit de quelqu’un qui ne fait pas intervenir d’éléments affectifs, de facteurs personnels dans ces jugements, impartial, neutre.

Un message objectif peut être considéré comme une information sur la réalité, sans ajout personnel ni retrait d’éléments, et sans avis sur cette information.
Un photographe qui veut faire une photo objective devrait-il alors raisonner comme un robot ? Ses photos peuvent paraître objectives, si il n’y met aucune modification ni mise en scène, aucun filtre de couleur ni lumière artificielle… Pourtant même les choix d’appareil, d’angle, de cadrage, de positionnement de l’appareil sont subjectifs. Ils ne sont ni neutres ni dénués de jugement. Néanmoins, nous pouvons juger que certaines photographies sont objectives. Nous allons essayer de voir si les deux photographies ci-dessous le sont.

Dans cette célèbre photo de l’un des théoriciens de la désobéissance civile et de la résistance à l’oppression par la non-violence, Gandhi ne pose pas, il vaque simplement à ses occupations. Il revêt son habit habituel, et ne fais pas attention à la photographe. Le flash n’est pas utilisé. On peut donc dire que la photo nous montre la réalité.
Margaret Bourke-White (la photographe) a tout de même inclus un élément : Au premier plan se voit un rouet, symbole du peuple indien. C’est aussi un objet traditionnel symbolisant le rejet de l’industrie coloniale. Il sert à filer du tissu pour en faire des vêtements. Gandhi l’utilisait fréquemment. On est donc face à une apologie du célèbre politicien, où ses idéaux sont mis en valeur. Peut-on dire alors que cette photo est objective, sachant que son auteur a fait ce choix ?

« Mai 68 » de Gilles Caron (1968)

La photographie ci-dessus représente bien l’insolence et la fraîcheur du mouvement qui, rappelons-le, a bien failli emporter la Vème république. De quel point de vue a voulu nous faire part le photographe ? La photo semble prise sur le vif. Nous sommes du côté des policiers. Nous en voyons un en contre-plongée ce qui peut montrer son autorité. Au centre de la photo, un jeune révolté qui nargue les forces de l’ordre. Contrairement aux policiers, celui-ci sourit, et est habillé de vêtements clairs. Notre regard est donc centré sur lui. De plus, c’est le seul personnage dont on voit les yeux. Néanmoins, on peut considérer comme objective cette photographie : Le point de vue semble neutre, on ne sait pas si c’est le sentiment d’autorité des forces de l’ordre ou celui de moquerie qui domine.

Ces deux photographies soulèvent un problème majeur autre que celui de savoir prendre une photo objective : Celui de savoir juger une photo. Chacun peut interpréter le message à sa façon. L’objectivité d’une image n’est peut-être qu’une illusion. Selon vous, quelles sont les limites de l'objectivité d'une image ?

II - b) Changer les regards, les opinions et servir de preuve :

Nous avons développé ci-dessus la fonction informative de la photographie. Outre ce message, il existe pourtant d’autres buts : la photographie peut changer les regards ou la manière de voir les choses qu’ont les spectateurs ; elle peut changer les opinions ou la manière de penser de ceux-ci. De plus, dans des cas juridiques ou scientifiques, elle peut même servir de preuve. En témoigne cette photographie du robot envoyé dans l’espace, Hubble. Il va là ou l’homme ne peut encore aller, et donc ses photos sont des preuves.

De plus, la photographie est un moyen de connaître l’Histoire tout comme les écrits et les gravures.
On observe plusieurs genres de photographie, utilisés pour changer les regards et les opinions : Cela peut se présenter sous la forme d’un témoignage. Sur le support d’un journal par exemple, comme certains témoignages de la répression en Birmanie, en Septembre 2007. Sans ces photos de journalistes ayant bravé l’interdiction de venue de la presse sur ce territoire, nous pourrions ne pas être ou mal être informé de ce qu’il s’y passe. Ce sont généralement des images choquantes, qui dénoncent et changent notre manière de voir et de penser.
L’enseignement par la photographie est un moyen efficace pour former les opinions des élèves. Que ce soit au collège ou au lycée, les livres d’Histoire et de Géographie contiennent de plus en plus d’images. Ainsi, un élève voyant les terribles images des camps d’extermination accompagnant son cours n’est plus le même. Par ces photos qui ont servi de preuve à l’époque - nombreux étaient ceux qui refusaient d’y croire -, notre regard change.
La photographie est un moyen de manipulation, voire de propagande. C’est d’ailleurs le moyen d’argumentation le plus utilisé dans ces cas : Grandes photos qui font l’éloge d’un dictateur affichées sur des bâtiments, ou photos montrant la supériorité de son pays et l’infériorité des autres et de leurs peuples, se trouvant dans les journaux… Prenons l’exemple de cette photo du dictateur italien Mussolini (1883-1945) prise en 1942 :

En quoi est-elle une forme de manipulation ?
On y voit ici la majesté de Mussolini, sa grandeur et sa puissance… Notre opinion, celle des italiens sous sa dictature, est changée en sa faveur. En aurait-on dit de même pour cette photo ci-dessous, sans modifications ?


Changer les regards, les opinions et servir de preuve sont trois buts que l’on n’atteint non sans difficulté, au moment de prendre une photographie. Car sans modifications ou simples retouches, il existe d’autres moyens que les photographes utilisent. Par exemple, celui de la polysémie de la photographie : On trouve plusieurs sens à certaines images. Observons celle-ci, prise par Willy Ronis en 1936 lors de l’obtention des élections par le Front Populaire. Beaucoup d’ouvriers et leurs familles descendent dans la rue pour fêter joyeusement le 14 Juillet et pour rappeler au gouvernement de Léon Blum de tenir ses promesses : Les congés payés, la semaine des 40 heures et une augmentation des salaires.

En sort une impression de joie et de patriotisme. On peut considérer que le sens principal de la photographie est de faire l’apologie de la France. Néanmoins se cache un autre sens : Les enfants ne sourient pas. Observons la fillette assise sur les épaules de celui qui semble être son père, en haut à gauche, et le petit garçon dans le bas de la photo, qui nous regarde. Ils paraîssent malheureux. L’auteur, dans le feu de l’action, ne l’a sûrement pas remarqué, mais on peut dire que le 2ème sens est que le futur ne va pas être aussi heureux : A l’époque il y a la crainte d’une nouvelle guerre, et un an plus tard, en 1937, la France est plongée dans une crise économique. Ces enfants en seront les victimes.

Il existe aussi des sens explicites ou implicites. Selon vous, quels sont les sens principaux et cachés des deux photographies ci-dessous ?

« La catastrophe de Tchernobyl » de Igor Kostin en 1986


« Accords de paix à Washington » de Barbara Kinney en 1995

Grâce à la photographie, l’humanité a acquis le pouvoir d’apercevoir son entourage et son existence avec des yeux neufs. Une photographie peut plus ou moins changer les regards et les opinions, car chacun a d’abord son regard et son opinion.

II - c) Séduire et faire passer une émotion :

La photographie s’adresse souvent à l’émotivité : Pour changer la vision du monde d’une personne, il faut la plupart du temps que passe un émotion. Cela peut-être la tristesse, la joie, la peur, la rage, la surprise, le désir… Prenons en exemple ce cliché très célèbre de Dorothea Lange : « Migrant Mother ».

Il a contribué au changement en dénonçant la pauvreté aux Etats-Unis et ses milliers de migrant qui cherchaient du travail. Cette contribution est peut-être due à l’émotion qu’elle nous donne. Mais quand une photo nous fais rire ou pleurer, c’est difficile de connaître les causes exactes. Comment fait-on passer de telles émotions ? Qu’est-ce qui fait que l’on préfère une photo à une autre ?
De plus, faut-il préparer une photo ou la prendre spontanément, au hasard ?

Chaque effet est calculé, rien n’est laissé au hasard.

Ce que l’on appelle la composition d’une photographie est un élément très travaillé par les photographes : Il s’agit du cadrage et de la profondeur de champ, de la disposition des objets et personnes entre eux ou par rapport au cadre. Dans la photo de Dorothea Lange, le cadrage est serré, centré sur le visage et le buste de la femme. Cet aspect et le fait que le fond soit uni nous confrontent à la situation : On ressent ce que ressent cette femme. De plus, les deux enfants situés de chaque côté de leur mère, dos à nous, nous expriment faiblesse et misère.
Viennent ensuite les grandes lignes et les formes dominantes qui jouent elles aussi un rôle important dans l’émotion donnée.
Des couleurs sont symboliques, comme le blanc pour la pureté et l’innocence, le noir pour les ténèbres et l’angoisse, ou le rouge pour la passion. Les bleus et verts, couleurs froides, ou les jaunes, orangés et rouges, couleurs chaudes, ont des impacts différents. Souvent utilisé pour valoriser, le contraste est très présent. On le retrouve dans « Migrant Mother ». Il souligne les rides d’inquiétude de la femme et la saleté des vêtements. L’éclairage joue un rôle important.
La pose et le regard des personnages photographiés, ainsi que leur physionomie, peuvent nous faire ressentir joie, peine, complicité ou compassion. Ainsi, le geste et les yeux de la mère, pleins de tourmente, nous font ressentir sa peine.
L’utilisation de la rhétorique est courante : Antithèses, redondances, métaphores, symboles, comparaisons, hyperboles, allégories…
Les photographes utilisent des références socioculturelles telles que les codes vestimentaires et le décor qui nous séduisent. Nous pouvons nous identifier à leurs photos ou elles nous évoquent des évènements que l’on connaît.

Sauriez-vous nous dire à qui font référence les deux femmes (vêtements, gestes…) dans cette photo de Hocine, prise durant le massacre de 1997 en Algérie ?

II - Les fonctions de la photographie : Conclusion

Il est évident que la photographie sert aussi à immortaliser les grands moments de l’existence, rappeler et évoquer des souvenirs.

La photo est une fenêtre sur le monde. Elle est devenue pour ses centaines de millions d’amateurs un moyen de s’exprimer, c’est le langage le plus courant de notre civilisation. Nous faisons partie d’une génération visuelle. La photographie a nivelé les connaissances et a ainsi rapproché les hommes. Un lien se tisse entre Histoire et Photographie.

Néanmoins, chacun a se perception de la photo. Elle varie selon sa culture (religieuse, artistique, historique), selon son vécu (son âge, les évènements vécus), selon ses goûts…
Par exemple, seules les personnes ayant une culture chrétienne peuvent comprendre la référence de la photographie de Hocine, dans l’article précédent.

Rares sont les photographies n’ayant aucune fonction déterminée. La plupart veulent au moins passer une émotion, faire réagir le lecteur.

Pour revenir à la photographie présentée à l’introduction de ce chapitre, Neil Armstrong marchant sur la lune en 1969, un mystère subsiste : Des personnes et même certains scientifiques sont persuadés que l’image a entièrement été créée en studios. De même que pour la photographie de Hocine, on dit qu'elle a entièrement été mise en scène.
Cela pose le problème de la validité de la photographie et de ses limites, dont nous parlerons dans le chapitre suivant.

III - La validité de la photographie : Introduction

Comme nous l'avons vu dans la deuxième partie, la photographie touche facilement le spectateur car il lui semble voir la réalité. En effet, la photographie est facilement manipulable. C'est ce que nous essayerons de démontrer dans cette partie en nous occupant principalement du rôle du photographe, puis celui de la légende et enfin nous nous tournerons vers les différents procédés de trucages photographiques.

III - a) Le rôle du photographe :


Malgré l'apparente objectivité de la photo, on ne peut oublier le rôle du photographe : c'est lui qui prend la photo, non l'appareil photographique, objet inerte. Il est le juge de sa prise de vue.
Il existe deux types de photographes :

Premièrement, il existe le photographe dit « salarié » : il est payé pour prendre des photos sans donner son opinion, elles sont donc généralement d'un point de vue neutre. Par exemple, les photographes envoyés sur les fronts de guerre de la Crimée étaient obligés de prendre des photos montrant les soldats heureux passant de bons moments ensemble. Ils ne devaient pas prendre de photos des soldats sur les fronts se battant. On peut citer cette photographie célèbre de Roger Fenton où l'on voit des soldats boire un coup.


Deuxièmement, il existe les photographes dits «auteurs» qui se divisent en deux genres :

Tout d'abord, il y a le photographe engagé. Pour lui, la photographie est un moyen de s'exprimer, de faire passer ses idées et/ou ses propres sentiments. La photographie lui permet de les diffuser plus largement grâce à son accessibilité et son impact important sur le spectateur. Les photographes engagés ont rarement l'occasion de donner leur opinion, car leurs idées ne sont pas forcément les mêmes que celles voulues par le rédacteur d'un journal par exemple. Ils ne peuvent donc pas « vivre de leur art ». Pour assurer aux photojournalistes des droits sur leurs photographies, en 1947, Henri Cartier-Bresson, Robert Capa, Georges Rodger et David Seymour créèrent l'association Magnum-Photo, toujours active de nos jours malgré la mort de deux des fondateurs, Robert Capa en 1947 et Henri Cartier-Bresson en 2004. Cette association est importante car il n'existe pas de lois internationales sur le droit du photographe sur sa création, elles diffèrent d'un pays à un autre. Par exemple, aux Etats-Unis, un photographe ne peut profiter de son droit exclusif seulement si la photographie comporte le sigle © suivi du nom de l'auteur. En France, la photographie est protégée durant 50 ans après la mort du photographe par la loi du 11 Mars 1957. Les photographes engagés ne sont pas seulement des reporters-photographes, certaines photographies dénonçant quelque chose peuvent être seulement artistique est ne pas avoir été prises "sur le fait" comme cette photographie "Tatoo II" de Qui Zhijie qui date de 1994 :

Sur cette photographie, le photographe met en scène son corps barré d'un idéogramme signifiant "Non, tu ne dois pas" qui symbolise le refus de la censure. Cette photographie a hissé Qui Zhijie au rang d'icône pour toute une génération d'artistes chinois.

Ensuite, il y a le photographe-artiste. Pour lui, la photo est un moyen de réaliser son aspiration artistique personnelle. Voici un exemple de photo purement artistique de Anna Leibovitz :


C'est une photo de la Reine d'Angleterre, il n'y a pas de messages derrière cette photo, le sujet seul de la photographie est la Reine qui rend la photo "belle". C'est souvent le cas d'une photographie de célébrité, où la célébrité participe plus au succès de la photographie que le photographe même.

Quelque soit le type de photographe, la photographie doit avoir des aspects esthétiques, inventifs et artistiques pour qu'elle soit considérée comme une « bonne photo » et que donc elle ait un impact sur la société.
Le photographe a toujours des codes culturelles et techniques à respecter pour que sa photographie soit influente. Rares sont les photographies d'amateurs qui sont connues et publiées si elles ne sont pas une preuve unique d'un fait divers intéressant. En effet, généralement, les photo-amateurs n'ont pas le côté professionnel et donc « beau » de la photographie prise par le photographe.
Mais le photographe n'est pas le seul acteur de la manipulation de la photographie. La force de persuasion de la photographie peut aussi être exploitée après la prise de vue. En effet; la légende peut être elle aussi la source.

III - b) Le rôle de la légende :

Un des dangers de la photographie réside dans son immédiateté. En effet, en un regard, le spectateur juge et interprète la photographie. Le texte qui accompagne généralement la photographie permet d'informer le spectateur sur la signification de l'image : le texte contribue donc à la véracité de la photographie.

Une photographie, qu'importe son support, est toujours accompagnée d'une légende où figure le nom du photographe, la date et le lieu où la photo a été prise ou soit d'un commentaire qui illustre le sujet. Sans ces indications, une photographie peut être interprétée de nombreuses manières différentes selon le sensibilité, l'histoire et les codes culturels de celui qui la regarde : la photographie a un caractère polysémique. Par exemple, cette photo :

On peut lui donner différentes interprétations. Par exemple, on peut imaginer qu'elle représente un public qui tends les bras vers une célébrité dans l'espoir de la toucher ou on peut dire qu'elle met en scène les huées d'une foule durant une manifestation. Des milliers d'autres interprétations peuvent être possible. La véritable signification de la photographie est donnée par les deux lignes qui l'accompagnent. Ici, c'est une photo de Max Ehlert prise en 1936. On réalise donc que cette photographie représente une foule, en Allemagne, qui tend le bras droit, signe et symbole du nazisme qui commençait à faire rage à cet époque.

De plus, comme nous l'avons indiqué dans « Le rôle du photographe », il n'y a pas de lois internationales pour les droits de la photographie et du photographe : n'importe qui peut faire passer un message totalement différent que le photographe voulait faire passer par sa photographie à la base. La légende d'une photographie peut faire disparaître le véritable message d'une photographie ou encore la sortir de son contexte initial. Pour illustrer cette idée, nous pouvons citer l'exemple de la photo de Robert Doisneau prise en 1958 :


Cette photo a été prise par Robert Doisneau un jour où il flânait dans un bistrot à Paris. Il a été séduit par la scène qui se déroulait devant ses yeux : un monsieur lançant un regard amusé et gourmand à une jeune femme au verre. Après avoir eu la permission des deux protagonistes de les photographier et d'utiliser leur image, il dépose la photographie à une agence. Peu de temps après, la photographie est publiée pour illustrer un article sur l'action malfaisante des boissons alcoolisées dans un petit journal mais avec l'autorisation de l'agence. Plus tard, elle illustre un article sur la prostitution sur les Champs-Élysées dans la revue Le Point sans aucune autorisation : ni celle de l'agence et encore moins celle du photographe. L'homme de la photo porte plainte contre Robert Doisneau qui sera seulement considéré comme "artiste irresponsable" alors que l'agence et le journal contre qui l'homme a aussi porté plainte seront condamnés.

Comme nous l’avons vu au début de cette partie, le texte qui accompagne une photographie permet de la rendre plus "vraie" aux yeux du spectateur. On peut donc en déduire que grâce au texte, une photographie est plus argumentative.

III - c) Les trucages photographiques :

Dès l'invention de la photographie, des trucages apparurent. Avec le progrès de la photographie, les procédés durent s'adapter et évoluer. Nous parlerons des trucages de photographies argentiques et ensuite des trucages de photographies numériques.

Il y avait différents procédés de trucage sur les photographies argentiques comme par exemple le photomontage qui consiste à assembler plusieurs négatifs avant de les agrandir sur le positif, c'est-à-dire sur la photographie finale, ou le détourage qui permet de garder seulement un élément de la photographie à partir du négatif. La photo suivante est un exemple de photomontage. On peut voir une sauterelle géante sur une camionnette.


Mais ces différentes méthodes étaient, malgré le réalisme de l'effet obtenu, très coûteuses et très techniques : seuls des professionnels pouvaient truquer une photo "proprement". Nous pouvons donner comme exemple cette photo prise avant la mort de Lénine on l'on voit Trotski, elle fut ensuite retouchée pour faire disparaître Trotski :

Nous pouvons aussi citer cet exemple de photographie où l'on voit, sur la photo non truquée, Staline qui sourit en marchant le long de la Volga à Moscou au côté d'un jeune homme, le commissaire des transports fluviaux Nikolaï Yezhov.



Sur la photo truquée, Staline ne sourit plus et le commissaire qui était entré en disgrâce avec le dictateur a disparu.




Par l'apparition du numérique, les trucages photographiques se sont popularisés. Premièrement, on ne parle plus de trucages mais plutôt de retouches. Des logiciels de retouches d'images voient le jour : certains sont gratuits comme Paint qui est intégré à Microsoft Windows ou d'autres plus complets dont les professionnels se servent comme Abode Photoshop. Ces logiciels qui permettent de régler la lumière, d'ajouter des éléments extérieurs... se multiplient. Les retouches d'images sont accessibles à tous. Au point qu'aujourd'hui, rares sont les photographies non retouchées dans les journaux, dans les magasines...
Par exemple nous pouvons voir ici deux photographies dont une est passée par un logiciel de retouches :


Le corps de la femme de la première photographie a été utilisé pour la seconde mais a été inversé à 180°. On ne peut pas appeler ça du travail "bien fait" car on voit une erreur au niveau de la luminosité sur la seconde photographie.

Le prochain exemple est un ensemble de deux photographies de Kelly Clarkson, chanteuse américaine connue. On peut voir la photographie originale à gauche et à droite la photographie retouchée :

On peut observer que la lumière a été intensifiée, que le visage a été affiné, que les cheveux ont un éclat bien plus brillant, etc....

Les photomontages réalisés "manuellement" ou grâce à un logiciel de retouches d'images, peuvent créer une signification toute nouvelle à une photographie. En voyant la simplicité d'effectuer des retouches réalistes sur une photo, on ne peut plus donner entièrement foi à une photographie.

III - La validité de la photographie : Synthèse

Cette partie nous démontre que ses différentes formes de modification altèrent la vérité. Le photographe, la légende et les trucages, entre autres, font partie des éléments qui peuvent facilement remanier une photographie. Ce qui explique que ce soit un puissant moyen de manipulation et de propagande.

Conclusion :

La photo a pris au fur et à mesure des années, de sa création à nos jours, différents aspects. Elle a évolué de façon extraordinaire : il y a un ou deux siècles elle était un art très codé et réservé à quelques professionnels. Aujourd’hui, elle est omniprésente dans notre société mais sous différentes formes et reste un art à part entière. Les photographes ne sont pas prêts de voir leur passion s’évanouir mais continuer au contraire à s’épanouir et évoluer comme elle fait actuellement. Que ce soit une photo de journalisme, une photo sportive, un portrait, une photographie culinaire, scientifique, publicitaire ou juridique, elle présente une argumentation.

La photographie est-elle un bon moyen d’argumentation ?
Nous avons mesuré le pour et le contre.

Après avoir présenté les types de photos argumentatives, nous avons vu les avantages de la photographie : Elle est un bon moyen d’argumentation car elle fait passer une émotion, change les opinions et les regards et peut même servir de preuve. Elle est accessible à tous : On la voit partout et elle ne nécessite pas spécialement de réflexion. Du moins, un message passe dès le premier regard. Elle est dans ce sens différente d’un texte, qu’il provienne d’un roman, d’un journal, d’une lettre ou d’une pièce de théâtre. De plus, la photographie a des possibilités infinies : Sa taille et sa forme peuvent varier, tout comme ses couleurs (Noir et blanc, Sépia)… Ses sujets sont divers et variés, concernent des évènements mondiaux ou des anecdotes personnelles, sont photographiés sous des focalisations et des angles différents. Autant de paramètres qui font de la photographie un moyen d’argumentation libre et varié.

Nous nous sommes ensuite intéressés aux limites de la photographie : Ce qui fait qu’on peut croire ou non en celle-ci, sa validité. Nous avons remarqué qu’on ne peut pas toujours se fier à la photographie. On peut contester ce moyen d’argumentation, notamment s’il est censuré ou s’il n’est contrôlé que par quelques personnes. Le photographe influe sur sa photo. Les faits d’ajouter une légende ou de changer le support sur lequel est placé la photo peuvent modifier le message passé. De même que les trucages manuels ou informatiques qui peuvent fausser ou détourner le message premier. Néanmoins, la censure et la subjectivité sont aussi présentes dans les écrits, films, peintures ou sculptures…

Après avoir répondu à notre problématique, nous pourrions à présent nous demander : Pour quels types de messages la photographie est-elle mieux adaptée que les autres moyens d'argumentation ?

Bibliographie :

- FREUND, Gisèle. Photographie et société. Paris : Editions du Seuil, 1974. 222 p. Collection Points Histoire.

- MONTEL, Pierre. Toute la Photographie. Paris : Editions Larousse,1978. 365 p.

- LE FEVRE -STASSART, Isabelle. Objectif Photographie. Paris : Editions Autrement, 2003. 63 p. Collection Junior Arts.

- BENDAVID-VAL, Leah. Les Photographies. National Geographic. 335 p.

- ROBIN, Marie-Monique. Les 100 photos du siècle. Paris : Editions du Chêne-Hachette livre, 1999. 206 p.

- KEIM, Jean-A. Histoire de la photographie. Paris : Presses Universitaires de France, 1970. 126p. Collection Que sais-je ?

- IMBERT, Louis. Une Histoire qui nous touche. Muze, Août 2006, numéro 24, pg 56-57.0

- Divers auteurs. Grand Larousse Universel. Canada : Editions Françaises Inc, 1986. Environ 700 pages par livre (11 livres)

- GENOUVRIER Emile, DESIRAT Claude, TRISTANT Hordé. Dictionnaire des synonymes. Paris : Editions du Club de France Loisirs, 1991. 510 p.

Sitographie :

- Laurent Véray. (Page consultée le 5 Octobre 2007). Chronophotographie. Adresse URL : http://www.histoireimage.org/site/etude_comp/etude_comp_detail.php?analyse_id=455
- Jakouiller. (Page consultée le 5 Octobre 2007). Manipulation photographique. Adresse URL : http://www.jakouiller.com/index.php/2006/07/31/413-exploitation-honteuse-des-cadavres-des-enfants-de-cana-au-liban

- CNRS. (Page consultée le 26 Octobre 2007). Photo scientifique. Adresse URL : http://web-rh.dsi.cnrs.fr/metierprd/pck_rdm_ui_fic_et.ini_page?i_num_emp=59&i_num_fam=13

- Stéphane Genez. (Page consultée le 7 Novembre 2007). Photographie culinaire. Adresse URL : http://www.phane-photographie.com/culinaire.php
- Lauriana. (Page consultée le 7 Novembre 2007). Photo culinaire. Adresse URL : http://yeuxdansleplat.canalblog.com/

- Wikipédia (divers auteurs). (Page consultée le 30 Novembre 2007). Portail: Photographie. Adresse URL : http://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:Photographie

- Wikipédia (divers auteurs). (Page consultée le 30 Novembre 2007). Catégorie : genre, thème ou discipline photographie. Adresse URL : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Genre%2C_th%C3%A8me_ou_discipline_photographique

- Jean-Luc Croix. (Page consultée le 14 Décembre 2007) Photos Retouchés. Adresse URL: http://jeanluc.croix.free.fr/comparaisonimages.htm

- Nikohk (Divers auteurs). (Page consultée le 14 Décembre 2007). Photo culinaire. Adresse URL : http://www.nikohk.com/rss/photogenius/2007/06

- Evelyne Baticle. (Page consultée le 14 Décembre 2007). Réthorique utilisée dans la photographie. Adresse URL : http://www.er.uqam.ca/nobel/r33554/baticle.html

- Gregory Moine. (Page consultée le14 Décembre 2007). Les stars avant/après les retouches Photoshop. Adresse URL : http://gregorymoine.com/retouches-photographies-des-stars-clarkson-cruz-diaz-heigl-sheridan-beyonce-before-after-photoshop/

- Josiane Savino. (Page consultée le 14 Décembre 2007). La photo de presse et l’information. Adresse URL : http://www.clemi.org/formation/fiches/fiche27.html

- Philippe de Jonckheere. (Page consultée le 25 Décembre 2007). A propos de la photographie truquée. Adresse URL : http://www.leportillon.com/A-propos-des-photographies

- Ruth Golden. (Page consultée le 11 Janvier 2008). Les grands reporters. Adresse URL : http://www.livresphotos.com/IMG/jpg/Grands_reporters_01.jpg

- Franck Menestret. (Page consultée le 11 Janvier 2008) Un article de presse. Adresse URL : http://www.decouv-air.com/parapente/IMG/jpg/ARTICLE_PRESSE_DE_VESOUL_PROPRE.jpg

- Forum (divers auteurs). (Page consultée le 11 Janvier 2008) Une photo de la guerre en irak. Adresse UL : http://www.franceglobal.com/guerre/index.html

- Marie-Joël Parent. Le journal de Montréal. (Page consultée le 11 Janvier 2008) Une photo de paparazzis. Adresse URL : http://www2.canoe.com/divertissement/celebrites/nouvelles/2007/09/18/paparazzis.jpg

- The Chosun Llbo. (Page consulté le 11 Janvier 2008) Photo du dernier match de l’épique coréenne lors de la coupe du monde 2007 contre l’équipe suédoise. Adresse URL : http://english.chosun.com/w21data/html/news/200606/200606240004.html

- Hugh. (Page consultée le 11 Janvier 2008). Photo d’un match de rugby. Adresse URL : http://hughmcguire.net/category/personal/

- Toreador. (Page consultée le 11 Janvier 2008) Photo de Victor Hugo Le penseur. Adresse URL : http://www.toreador.fr/2007/10/01/banderille-n%C2%B0161-victor-hugo-le-petit/

- Divers auteurs. (Page consultée le 11 Janvier 2008). Photo de mariage. Adresse URL : http://www.mage-image.fr/mariage.html

- Luc Carpentier. (Page consultée le 18 Janvier 2008). Photo des missiles à Cuba. Adresse URL : http://lettres-histoire.ac-rouen.fr/histgeo/cuba_fusees.gif

- Hany Farid. (Page consultée le 18 Janvier 2008). Photo de Staline. Adresse URL : http://www.cs.dartmouth.edu/farid/research/digitaltampering/

- John F. Harris. (Page consultée le 25 Janvier 2008). Photo de Barbara Kinney. Adresse URL :http://www.smithsonianmag.com/history-archaeology/10013276.html?c=y&page=2

- L'internaute (Divers auteurs). (Page consultée le 25 Janvier 2008). Photo de Willy Ronis. Adresse URL : http://www.linternaute.com/sortir/sorties/exposition/willy-ronis/diaporama/2.shtml

- Laiusolibrius. (Page consultée le 25 Janvier 2008). Photo de Gandhi. Adresse URL : http://laiusolibrius.free.fr/index.php?2006/12/04/50-gandhi

- Laiusolibrius. (Page consultée le 25 Janvier 2008). Photo de Mai 68. Adresse URL : http://laiusolibrius.free.fr/index.php?2006/12/07